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mardi 29 janvier 2008

Les maladies bénignes du sein

Adénofibromes, lipomes, mastodynies, abcès, kystes… Leur découverte et leur diagnostic peuvent être l’objet d’une grande anxiété. Pourtant, elles n’augmentent en aucun cas le risque de cancer du sein.
Les adénofibromes, les plus fréquents
Les plus fréquentes des tumeurs bénignes du sein sont des fibroadénomes ou adénofibromes. Ces formations glandulaires s’observent tout particulièrement chez les femmes jeunes et ont, en général, une taille de 2 à 3 centimètres de diamètre.
Elles sont rondes, mobilisables sous la peau et fermes à la palpation. A la mammographie et à l’échographie, leurs contours sont bien réguliers.
Devant un tel adénofibrome, votre médecin pourra demander une ponction. Réalisée à l’aiguille sans anesthésie locale, ce geste est certes désagréable mais pas trop douloureux. Les cellules que cette ponction permet de recueillir confirmeront le diagnostic d’adénofibrome en quelques jours. Dans l’immense majorité des cas, ces tumeurs n’exposent pas à un risque accru de cancer du sein. Chez les femmes jeunes, on se contente donc de les surveiller sauf si elles grossissent trop vite. Chez les femmes plus âgées, une attitude plus interventionniste (chirurgie) est plus volontiers proposée. L’intervention, pratiquée sous anesthésie générale, est facile et nécessite un arrêt de quelques jours de travail seulement.

Lipomes, mastodynies et abcès du sein

D’autres tumeurs bénignes peuvent aussi être rencontrées comme :

Des lipomes, de petites boules de graisse situées sous la peau ;
Des papillomes intracanalaires, c’est-à-dire des petites formations tumorales développées à partir de l’embouchure au niveau du mamelon des canaux galactophores, les canaux qui permettent l’évacuation du lait. Ces papillomes seront enlevés par le chirurgien.

Certaines femmes se plaignent aussi chaque mois de tension mammaire et de douleurs du sein ou mastodynies durant la semaine qui précède les règles. Les seins gonflent et deviennent particulièrement sensibles. Ce phénomène, qui s’intègre dans ce qu’on appelle le syndrome prémenstruel, est dû aux modifications hormonales du cycle féminin. Ces mastodynies inquiètent à tort de nombreuses femmes car elles ne majorent en rien la probabilité de cancer du sein. Il arrive qu’on propose pour les traiter des anti-inflammatoires ou des veinotoniques. Parfois aussi, le médecin prescrit des thérapeutiques hormonales, notamment des progestatifs ou modifie un traitement hormonal existant (pilule) dans le but de les atténuer.
Enfin, des infections ou des abcès du sein peuvent survenir après un allaitement. Les germes ont pu pénétrer à l’intérieur de la glande par les crevasses du mamelon. Ces affections se manifestent par une fièvre, l’augmentation des ganglions de l’aisselle, une zone cutanée rouge et douloureuse et, en cas d’abcès, l’apparition d’une grosseur. Les infections seront traitées par antibiotiques, mais les abcès doivent être drainés

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